jeudi 26 février 2015

#TweetUp226 Thème : L'innovation au service du secteur informel

Comme chaque dernier vendredi du mois, ce 27 février à 18h30 au plateau SONAR les twittos de Ouagadougou se retrouveront pour le #TweetUp226 #17 et 2ème de l'année 2015. Par la même le TweetUp226 fêtera son 2ème anniversaire ! Pour petit rappel, le TweetUp226 est la rencontre mensuelle des utilisateurs des réseaux sociaux qui se veut un moment d'échange pour encourager et promouvoir un usage professionnel et adéquat des réseaux sociaux.
Pour cette édition, le thème retenu est " l'innovation au service du secteur informel ".




C'est déjà quoi l'innovation ? l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) et son manuel d'Oslo définit l'innovation comme "la mise en œuvre (implémentation) d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé  nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques d’une entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures". L'apport de l'innovation pourrait donc être intéressant pour les organisations en quête de croissance. Innover reviendrait à proposer aux partenaires un nouveau produit (ou service) adapté à leurs besoins, qui les aide à résoudre leurs problèmes quotidiens. 
Au Burkina Faso, selon une enquête de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), le secteur informel non agricole regroupe environ 80 % des actifs urbains et sa contribution au PIB est estimée à plus de 32 %. Ce qui a encouragé le gouvernement burkinabé à financer le secteur privé à hauteur de 10 milliards FCFA pour le secteur informel et l’entrepreneuriat féminin en mai 2014.
L'innovation revêt un caractère important pour le développement du secteur informel encore appelé secteur non structuré et par ricochet du pays. De ce fait, elle devient l'affaire de tous. Gouvernants comme citoyens. Acteur du secteur informel comme partenaires, clients, etc.
Les acteurs du secteur informel sont contraints a se mettre à l'innovation pour accroître leur productivité et leur présence sur le marché, donc leur compétitivité en répondant aux besoins des clients, en améliorant la qualité du service rendu, en développant les compétences de leurs collaborateurs, et en optimisant leurs coûts. L’innovation est même nécessaire dans des secteurs où elle semble peu propice, comme par exemple dans les services à la personne. Notamment, le numérique offre aujourd’hui des opportunités prometteuses en matière d’usage.
Selon toujours le manuel d'Oslo, on retient 4 catégories d'innovations : 
  • Une innovation de produit : elle correspond à l’introduction d’un bien ou d’un service nouveau ou sensiblement amélioré sur le plan de ses caractéristiques ou de l’usage auquel il est destiné ;
  • Une innovation de procédé : c'est la mise en œuvre d’une méthode de production ou de distribution nouvelle ou sensiblement améliorée ;
  • Une innovation d’organisation : elle est la mise en œuvre d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures de la firme ;
  • Une innovation de commercialisation elle se comprend comme la mise en œuvre d’une nouvelle méthode de commercialisation impliquant des changements significatifs de la conception ou du conditionnement, du placement, de la promotion ou de la tarification d’un produit.
Alors les questions qui me passent par l'esprit sont entre autres :

  • A quel moment innover ?
  • Quel accompagnement autour du processus d'innovation ?
  • L'innovation à t-elle un coût ? Comment mobiliser les ressources ?
  • Etc.
Au TweetUp226 de ce vendredi on en parlera. C'est ce vendredi 27 février à partir de 18h30 au plateau SONAR à Ouagadougou.



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