vendredi 6 novembre 2015

#BurkinaFaso : Les liens des différents programmes de société des candidats #lwili

Alors que l'ouverture de la campagne électorale pour les élections présidentielles et législatives du 29 novembre 2015 au Burkina Faso approche les différents états majors proposent leur programmes de société aux électeurs. Ici nous raccourcissons le chemin, voici les principaux programmes a trouver en ligne : 

UPC avec Zéphirin Diabré ICI

MPP avec Roch Marc Christian KABORE ICI

lundi 13 juillet 2015

Powerbank nous a sauvé !

Nouvelles offres, nouveaux besoins. Ou nouveaux besoins, nouvelles offres, c'est selon. La technologie évolue et nous impose de nouveaux équipements. Les sévices aussi évoluent. De nos jours il n'est plus une surprise d'entendre dans les maquis et gargottes de la place un clients demander au serveur un chargeur pour le dépanner : le téléphone est à plat, batterie à moins de 10% chargée ou téléphone complètement éteint. A cause de la connexion internet ou de la faiblesse de stockage d'énergie des batteries de certains smartphones, on se trouve contraint dans la journée ou en fin de soirée de recharger son téléphone. 
Certains ont trouvé la solution à travers les "powerbank". Ces batteries mobiles qui vous sauvent en vous permettant de rechercher votre téléphone quand vous êtes à cours d'énergie. Dans un maquis vous verrez beaucoup de clients assis avec beaucoup de câbles devant eux. Le téléphone branché à un "powebank". Y a toujours des coco de "powerbank" que vous allez dépanner avec un câble supplémentaire ou en lui passant le votre. Merci pour ceux que vous aidez. Sachez choisir votre "powerbank". Trouvez celui qui a la meilleure capacité pour tenir la batterie de votre téléphone. Y en a de 5.000 mhA, 8.000 mhA, jusqu'à 30.000 mhA. Avec un ou deux ports USB. C'est selon vos besoins et votre poche. La chinoiserie est là aussi donc cherchez des garanties sur le matériel électronique que vous achetez. 
Une fois avec votre "powerbank", vous n'avez plus peur d'utiliser votre téléphone à cause de la batterie. En ce moment vous vous rappelez que vous avez oublié un programme de match. Vous fouillez votre téléphone et cliquez sur l'application "MyCanal". Vous recherchez la chaîne en question et voilà le match en directe sur votre téléphone. Vous avez une connexion internet bien évidemment. 
Les comportements ont bien évolués ! Fini les temps où l'ont quittait une occupation pour rejoindre la maison pour suivre un match ou un autre  programme le visage un peu serré (50% content, 50% mécontent).

mercredi 8 juillet 2015

Burkina - SANA BOB Interprété par "Les Experts"

Saison pluvieuse, routes et caniveaux à Ouagadougou

Saison pluvieuse

La saison pluvieuse est là ! Avec tout ce qui va avec : paludisme, inondation, dégradation des routes, vidangeurs nocturnes, accidents etc. Améliorons nos cadre de vie, dormons sous des moustiquaires, curons les caniveaux à proximité de nos habitations. Les routes se dégradent parce qu'elles sont soit vieilles soit ont subi les effets de nos brûlures de pneus et autres lors des manifestations. Il y a assez de nids de poules donc sur nos routes. Chacun veut les éviter et ça cause des accidents. Ceux qui n'arrivent pas à les éviter tombent dedans à moto ! Ça crée assez de problèmes ! Prudence donc surtout en cas de pluie où chacun fait tout pour éviter les grands vents et d'être mouillé.

Accident sur la route de Zorgho

J'ai vu les images de cet accident, c'était horrible. Un mini bus transportant des hommes et chargé de barriques de carburant ! Face à ces nombreux événements malheureux il y a lieu de se pencher sur le problème du transport au Burkina Faso. Je me suis toujours demandé s'il y avait une suite, des enquêtes faites après les accidents (on en voit rarement les conclusions). Lorsqu'on bus quitte Ouagadougou pour se rendre à Zorgho il y a des postes de contrôles (police, gendarmerie, douanes, ONASER, etc.) que ce dernier traverse. En cas d'accident dû à une surcharge ou les cas de transport mixte (personnes et marchandises) pourquoi n'a t-on pas de retour sur d’éventuelles enquêtes mettant en cause un des poste n'ayant pas fait son travail en laissant continuer ces véhicules non en règle ? Que Dieu nous garde.

L'état de nos caniveaux

Sur Facebook il existe une page dénommée "Hygiène de nos villes en question - Burkina Faso" qui présente l'état de salubrité de certaines de nos villes, principalement Ouagadougou. J'y ai vu un poste relatif à l’état de certains caniveaux et parcelles non construites dans le quartier Ouaga 2000 à Ouagadougou. Il y a de quoi être inquiet pour l'image de ce quartier résidentiel de notre capitale. Au milieu de ce quartier se trouvent des caniveaux devenus des poubelles, ou simplement bouchés par l'ensablement et donc profitable pour des plantes qui y ont poussé. En ces périodes de vacances ne pourraient-on pas relancer le projet HIMO (Haute Intensité de main d'Oeuvre) pour les étudiants et élèves afin de curer les caniveaux et le nettoyage des espaces ?

dimanche 21 juin 2015

#BurkinaFaso, qu'est ce qui n'est pas périmé finalement ?

Ah sacré pays. Chaque jour avec son lot de préemption. Que nous cachent-ils ? Que nous cachaient-ils ? Qu'est ce qu'ils nous veulent ? Ah c'est commerçants, des huiles au vinaigre,  des pâtes alimentaires aux canettes de boissons tout serait périmé... On n'est pas à la fin de nos surprises. Ils vont se dénoncer un à un. Quand ça pourri pour un il dénonce l'autre. En tout cas sauvez nous.
En Afrique on dit que c'est par tes trous qu'on te tue. Par la bouche on nous fait mal. Le "hôblê" (nourriture en langue bissa) on nous fait mal par ça comme si c'était une faiblesse de s'alimenter.
Au Burkina Faso chaque jour on nous présente un lot de catégorie de produits périmés. Ces gens ont assez le coeur dure pour nous faire ça. Nous servir des produits aux dates de péremption dépassées. C'est produits impropres à la consommation, pour nous sortir des justificatifs du genre "la DLUO est passée, le produit peut changer de goût mais n'est pas toxique". Alors pourquoi vendez-vous ces produits sans informer le client que la DLUO est dépassée ? Est prêt à aller payer un coca pour se retrouver avec un goût de malta au citron et s'entendre dire "en réalité ce n'est pas towique"? Il y  a donc intention de tromper. Ce n'est pas bien. Il faut avoir un coeur de diable pour vendre des produits périmés et être fier d'offrir des tickets de pèlerinage *sans précision de religion* aux fidèles de son quartier pour rechercher de la bénédiction.
En même temps je me demande si la faute n'est pas ailleurs !

Certains entrepreneurs disent "c'est la TVA *Taxe sur la Valeur Ajoutée * qui est notre bénéfice". Ces gens facturent la TVA mais ne la reversent pas. C'est bien ça qui est leur bénéfice parce que disent-ils, ils paient beaucoup de taxes et d'impôts. Conséquence soit ils fraudent, soit... en tout cas ils vont dans le faux. Peut-on conclure que l'honnêteté paie moralement mais pas financièrement ?

Les cas de produits périmés qui nous ont été présentés, on attend toujours la suite. Surtout pour les producteurs d'huiles de mauvaise qualité. Quelles sont les retours ? Ou sont les intéressés ? On en voit toujours de pris, mais le moment de leur dépôt nous échappe. Quelles sanctions pour les auteurs de ces forfaits ?

Est ce que ces commerçant la on ne va pas leur donner agrément et RCCM annuel même ? Et puis faire enquête de moralité sur eux une fois par mois ?

N'est il pas temps de consommer ce que nous produisons ? Notre riz local on le trouve difficile à cuisiner, pas de bon goût,... On est tellement habitués au riz brisures de 25 ans d'âge, au riz parfumé au jasmin qu'on nous présente forment, aux différents produits importés, oubliant que nous avons poursuivi les asiatiques pour qu'ils nous apportent leurs techniques pour cultiver le riz. On a fait le riz padi, le riz pluvial, nous avons aménagé des plaines rizicoles etc. On est très forts en production de riz. Mais à la consommation on a toute les excuses pour éviter de consommer ce qu'on produit 😨😩.

Que doit-on manger finalement ? Qu'est ce qui n'est pas périmé ? Les tubercules ? Ah... Il m'a dit qu'il y a un mont sans tô dessus. Quel rapport même ? On fait tô avec farine non ? Moi je n'ai rien compris même tchiê.

mercredi 17 juin 2015

Petite pensée sur la sécurité routière

Bienvenue aux nouveaux amis qui nous suivent pour apporter leur pierre à l'amélioration de la sécurité sur nos routes Ouagalaises. La sécurité routière est de notre responsabilité à tous. Développons des attitudes à rester courtois, respectueux et conscients de notre bien entre et celui des autres usagers.
Les embouteillages sont de plus en plus fréquents à Ouaga. Adoptons des comportements qui nous permettent de nous déplacer sainement dans la ville. Sachons laisser la route au prochain. On ne perd rien. Réduisons la vitesse, portons nos casques, réparons nos freins, faisons attention aux feux tricolores surtout en ces périodes de chaleur et de délestage où beaucoup de gens restent dehors dans les gargottes et rentrent un peu ivres...
Nos vies sont très importantes pour beaucoup de personnes et pour nous mêmes. Beaucoup de gens comptent sur nous. Ne soyons pas victimes des séquelles de la route.
Que Dieu nous garde tous.

jeudi 23 avril 2015

Djamila Nènè YOUNGA : Étudiante et entrepreneur

La promotrice de NJ Créa est notre invitée du jour. Elle fait de la valorisation du pagne son gagne-pain cette jeune entrepreneure. Ses créations, elle les expose sur sa page Facebook. Sac à main assorti au foulard, aux chaussures (ahhh on dirait que c’est une affaire de femmes) ! Allons à la découverte de notre créatrice du jour.

LeBloGust : Toc toc ! Une petite présentation de la promotrice ?
Djamila : Je me prénomme Djamila Nènè Younga promotrice et créatrice de NJcrea. Je suis une jeune entrepreneur burkinabè, en fin d’étude en Marketing et Relations Publiques. Je vis à Accra au Ghana pour mes études depuis 5 ans.

mercredi 1 avril 2015

Mico Delaforêt : "Ma brèche me rend spéciale"

Celle-là son pseudo sur Facebook fais pense à l’identité d’une européenne, ou d’un brouteur simplement ! Elle est bien africaine, burkinabé. Mico Delaforêt (Pascaline OUEDRAOGO à l'état civil) c’est son nom de star. Sur Facebook elle est une véritable star, Distributrice Automatique de Sourire que je ne manque pas de chambrer. Quand Mico souris, c’est sa brèche qu’on voit d’abord. Allons la connaître.

LeBloGust : Mico c’est comment ; faut sourire en me répondant dèh.

Mico : (rires) ça va merci je me maintien par la grâce de Dieu


LeBloGust : Joyeux anniversaire ! Que Dieu te donne beaucoup de santé et réalise tes vœux ! Tu vieillies ooh ...
Mico : (rires) Toi tu finiras jamais de me fatiguer ! Amen; que Dieu t'exauce. On va faire comment, c'est le cours de la vie qui est comme ça ! On va tous y passer. 

LeBloGust : Je dis ooh, d’où Mico tires-t-elle sa bonne humeur quotidienne ? Mico la n’a pas de jour où elle n’est pas contente ?

Mico : Je tire ma bonne humeur seulement de ma personne le sourire que je fais chaque jour fait partie de ma personne même triste Mico à toujours son sourire et cela fait ma force de chaque jour.


LeBloGust : Tu as à peu près combien d’amis sur Facebook (lien) à la date d’aujourd’hui ?

Mico : J'ai mille trois cent deux amis sur Facebook (1302).


LeBloGust : Beaucoup de tes amis te taquinent à cause de ta brèche, qu’est-ce que cela te fait ? Tu es célèbre avec ça hein ; certaines personnes ne supporteront pas cela. Comment arrives-tu à en rire ?

Mico : A vrai dire j'aime bien quand mes amis me taquinent à cause de ma brèche ça fait de moi une personne spéciale et je le supporte très bien car cela me plais et ça montre à quel point suis sociable aimable et gentille aussi.


LeBloGust : A part Facebook à quoi te sert internet ? Quel usage fais-tu d’internet ?

Mico : A part Facebook j'utilise Internet pour beaucoup de choses. Mais principalement c'est un lieu de recherche pour moi. En plus mon boulot même est lié à Internet.


LeBloGust : Tu milites dans une Association « Association du Cœur de Facebook » Comment ton militantisme dans cette association à commencer ?

Mico : Juste lors du 08 mars 2012 on était au nombre de 12 personnes si je ne me trompe pas on a juste cotiser pour faire la fête et on a eu des ami es a l’extérieur du pays qui ont cotisé avec nous on avait plus de 200.000 francs ou plus si je ne me trompe pas et Alino Faso à l’époque en collaboration avec les autres membres du groupe trouvaient que la somme était un peux colossale pour juste une fête de 08 mars qu’ on a jugé nécessaire de prendre la moitié pour faire un don à un orphelinat et ce fut l'orphelinat Home Kisito


LeBloGust : Quelles satisfactions tires-tu des activités de l’Association ? 

Mico : Ma satisfaction vient du sourire que je peux donner à ceux qui sont en manque de la joie a ceux aussi qui en manque voila j'ai déjà partager mon sourire avec ceux qui en ont besoin.


LeBloGust : Bon j’ai fini de poser questions ; faut dire un dernier mot aux lecteurs. 
Mico : D'abord merci à toi Gugu Champi pour l'opportunité que tu me donne de me présenter au lecteurs. d'avoir penser à moi en décrivant ma joie mon sourire de chaque jour bref ma petite personne sur ton blog. Vive l'amitié bonne journée et portes toi bien. Merci aussi à ceux qui ont pris leur précieux temps pour me lire Dieu bénisse le Burkina Faso notre Nation qu on aime tant.

vendredi 27 mars 2015

Luc Bambara : Le football et la danse ma passion

Il se nomme Luc Bambara, jeune burkinabè qui se crée son petit chemin dans le domaine de la danse contemporaine. Dans ce billet, premier jet d’une série d’interviews, je vous invite à entrer dans l’univers de ce jeune homme aux talents immense qui fait la fierté du Burkina Faso au Canada. Comment vit-il au Canada ? Quelles difficultés y rencontre-t-il ? Ses liens avec son pays natal ; découvrez Luc dans cet entretien.

LeBloGust : Bonjour Luc, comment vas-tu, peux-tu te présenter aux lecteurs ?
Luc B. : Je me nomme Lesouta Luc Bambara du Burkina je vis a Montréal Québec au Canada, je suis un jeune et dynamique professeur de danse Africaine et chorégraphe, animateur dans un centre de jeune et je fais parti du bottin des artistes aux écoles.

dimanche 22 mars 2015

#VoteBF2015 : Djibril Bassolé candidat du CDP ?

Après avoir suivi l'interview de Djibril Bassolé sur Oméga FM ce matin, je retiens ceci : 
Djibril Bassolé
Djibril Bassolé n'a pas créé la NAFA. La NAFA veut de Djibril Bassolé comme son candidat aux élections d'octobre. Djibril Bassolé veut aller aux élections avec un grand nombre de partis politiques. Les négociations sont en cours, et même avec le CDP. Le CDP n'a pas encore son candidat.

samedi 7 mars 2015

#FESPACO2015 : De la "fièvres" à #Timbuktu

C'est fini pour la 24ème édition du FESPACO. On connait la destination de Yennenga sur son Étalon tout en or. Elle aussi elle se balade hein. Faut revenir chez toi au Burkina Faso un jour. Là vous comprenez que ce n'est pas un film Burkinabe qui a gagné sniff.
Avant d'être doré, l'étalon de Yennenga est passé devant "L'OEIL DU CYCLONE"de Sekou TRAORE du Burkina Faso. La 3ème place lui est revenue après une semaine de compétition du cinéma africain. Ce film dont on ne parlait pas beaucoup, mais qui a séduit les cinéphiles au fil du temps. Il est sur le podium avec l'étalon de bronze.
Ensuite l'étalon est passé chez "FADHMA N'SOUMER" Belkacem HADJADJ de l'Algérie. 2eme place, Étalon d'argent.
Enfin l'étalon arrange bien sa crinière pour le bon galop. Il est doré. Yennenga peut le faire galoper. Et c'est la "FIÈVRES" qu'elle donne au film super favori, dont la projection à mobilisé plusieurs milliers de cinéphiles. Timbuktu avait les faveurs de tous les pronostics mais le jury souverain a donné le visa à Yennenga pour qu'elle fasse galoper l'étalon d'or jusqu'au Maroc chez Hicham AYOUCH. C'est la quatrième fois que Yennenga y séjourne depuis le début du Fespaco.
Bravo à tous les festivaliers, félicitations à Hicham AYOUCH qui a dédicacé son prix à son assistant réalisateur qui n'est plus. Paix à son âme. Rendez-vous à été donné aux festivaliers, qui ont quitté chez eux pour venir chez eux et qui repartent chez eux, pour la 25 ème édition du 25 février au 5 mars 2017.
Tweet de Justin YARGA
Tweet de Radio Oméga
Mon tweet à l'annonce du vainqueur
Remise du trophée : le président de la transition (Michel KAFANDO) et le vainqueur (Hicham AYOUCH)

jeudi 5 mars 2015

#FESPACO2015 : Entrée en lice mal préparée pour le public de #Timbuktu

Il était annoncé, les rumeurs l'ont déprogrammé, finalement il a été programmé et projeté ce jeudi 05 mars 2015. Timbuktu. Le film aux 7 cesars. Film grandement favori pour le 24 ème Fespaco.
Oui. Les commentaires allaient bon train, les reportages fusaient sur tous les médias occidentaux accessibles au Burkina Faso.
Il ne fallait donc pas rater cette première projection.
Ce jeudi donc, profitant d'une course en ville j'ai pri mon ticket (et d'autres tickets à la demande) autour de 13 heures au ciné Burkina ...
- Vous prenez le ticket pour Timbuktu ? Me demande la guichetière. C'est bien tôt hein.
- non c'est pas tôt. On dit beaucoup de bien de ce film, je préfère être prudent pour ne pas le rater. Lui répondi-je.
Je fini mes courses, et à 16 heures, je me prends une bouteille d'eau pour me tenir compagnie durant l'attente. La foule était moyenne dehors. Le film "Cellule 512" était déjà en projection dans la salle. A 17h15 mes voisins murmures "ah il y a du monde hein est ce qu'on ne va pas s'approcher pour prendre la queue quelque part ?". Je me lève et m'approche d'une entrée ou se trouvait un policier. Une question atterri de derrière "chef on peut rentrer par cette porte là ? C'est l'entrée par ici ?". Au policier de répondre en indiquant d'un geste de la main "là bas c'est pour les détenteurs de badges, et l'autre côté c'est ceux qui ont les tickets".
Je me déplace alors pour l'entrée des détenteurs de tickets. Wouuuuuuuuuu... La foule... Mais bon on va se faufiler passer. J'appelle le propriétaire des tickets supplémentaires, je lui indique où je suis,  il me rejoint. On attend. 18 heures, le réalisateur arrive au ciné Burkina, accompagné de son équipe (techniciens, acteurs,...). Les média sont là la foule salue la star du soir "ah maintenant on commence à voir clair" entend-t-on de la foule. Que nenni. On attend toujours,  pas de communication. L'heure avance. Les rumeurs nous informent alors. "il paraît que les gens qui ont suivi le film de 16 heures ne veulent pas sortir. Donc la salle est toujours pleine". C'est pas possible. Eh oui c'était vrai. Les gens ont pris 2 tickets, une fois dans la salle, ils ne sortent plus et les détenteurs de badges aussi.  Hum le badge c'est le visa Shenguen du Fespaco. Accès à toutes les salles, toutes les séances. Personne ne communique toujours. La foule commence à taper sur la porte d'accès à la véranda du ciné Burkina (d'où il faudrait faire la queue, se faire contrôler, se nettoyer les mains au gel bactéricide du dispositif antique ebola avent d'avoir accès à la salle) . Ça grogne, on demande des nouvelles aux forces de l'ordre. Sans retour. Entre temps une petite ouverture pour dire un mot, la foule pousse, la porte s'ouvre et une partie du public arrive à rentrer avant l'arrivée de renfort des forces de l'ordre. Toujours pas de mot. Le public resté dehors tape, se plaint, demande remboursement, menace de casser la porte avec des "heuyiiii" et le désormais légendaire "plus rien ne sera comme avant". 19 heures, un monsieur qui semble être de l'organisation essai une communication sans succès parce que mal maîtrisée ou préparée : expressions qui fâchent, visage pas rassurant, voix haute. "la salle est pleine il n'y a plus de place". Quand avec une colère on lui demande :
- Qu'est ce qu'on fait des tickets si on ne peut suivre le film ?
il répond : "revenez demain ça repasse à 16 heures".
- vous savez que le film est très attendu pourquoi vous vendez plus de tickets, vous offrez beaucoup de badges. Et même les portes fermées voici des gens qui paient des tickets non ? Remboursez notre argent.
Sa réponse : "Allez-y au Fespaco (siège du Fespaco). Je ne vends ni ne coupe les tickets c'est pas mon travail" vlam.
Réplique : "alors vous portez ce bagde la pour quoi si vous ne pouvez résoudre notre problème ?". De vives échanges qui ont laissé le public amer pour cette projection.
Personnellement je me pose des questions. La délégation générale du Fespaco savait bien l'attente du public pour ce film.
* Pourquoi n'avoir pas prévu un dispositif pour cela ? Pourquoi vendre autant de ticket que de sièges sachant que les détenteurs de badges à eux seuls remplissent le ciné Burkina ?
* Pourquoi permettre aux spectateurs du film précédent de rester dans la salle pour le film suivant ? La salle doit être vidée pour mettre tout le monde sur le même pied d'égalité pour avoir accès à la salle. Aucun spectateur n'est privilégié par rapport à un autre.
* La communication/accueil sur les lieux de projections est insuffisante. Les organisateurs et les festivaliers détenteurs de badges sont confondus. Difficiles à différencier à distance. Pourquoi ne pas leur faire porter des chasubles de couleurs identiques ?
* Il faudra trouver une solution pour règlementer l'accès des détenteurs de badges aux projections. Ils sont privilégiés et les spectateurs qui achètent leur tickets se voient l'accès restreint.
* Pourquoi ne pas aménager d'autres salles plus grandes (SIAO, Amphi de l'université de Ouagadougou) avec des gradins mobiles en planches par exemple pour que chaque long métrage en compétition y soit projeté une ou 2 fois après les heures de service ?
* Vu les prétendues (potentielles) menaces qui tournaient (tournent) autour de ce film, les alentours du ciné Burkina étaient libres à la circulation. La cour était bondée de monde. Assez risqué.
Vivement que ces problèmes dont certains traînent depuis plusieurs Fespaco soient résolus pour un festival pour le public.

mercredi 4 mars 2015

#Votebf2015 : J'ai ma carte d'électeur et toi ?

Après l'insurrection des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso, tout est à reprendre. Il faudra remettre en place toute les institutions du pays. Réélire les députés, le président de la république et aller de l'avant dans la construction du pays. Les élections couplées (présidentielles et législatives) sont prévues pour le dimanche 11 octobre 2015. C'est à cette date que les burkinabé éliront le président de la république pour les cinq prochaines. Une autre personne à la tête du pays après 27 ans de gouvernance du CDP ! Il est du devoir de tous les burkinabé de participer au choix de ce président, et des députés qui les représenteront à l'Assemblée Nationale *Euuh c'est brûlé ça... Ooh on va construire une nouvelle*.  Pour participer à ce processus de choix, si tu as l'âge d'y participer, il faut te faire enrôler. Une fois enrôler, tu as ta carte d'électeur. C'est TON PASSEPORT pour voter le 11 octobre ! 

Carte d'électeur © Photo : Kali Ouibga

Si tu n'avais pas pu t'inscrire sur les liste électorale lors de la dernière mise à jour du fichier électoral, c'est pas gâté pour toi. La CENI te donne une nouvelle chance de le faire. L'objectif est d’« accroître de manière significative le taux d’inscription, et par là même, d’impacter sur le taux de participation aux élections devant mettre fin à la transition ». 
Le top départ de cette opération exceptionnelle de révision des listes électorales à été donné le hier 3 mars à Kaya par le président de la transition. 


Cette opération de révision des listes électorales en vu des élections couplées présidentielles et législatives 2015 concerne uniquement :
  • tout citoyen burkinabé, âgé de 18 ans et plus et qui ne s’est pas fait inscrire sur la liste électorale ni en 2012, ni en 2014 ; 
  • tout citoyen qui n’a pas encore 18 ans et qui aura 18 ans révolus le 31 janvier 2016 (c'est à dire si à la date du 3 mars 2015 tu n'a pas 18 ans mais après le 31 janvier 2016 si on te demande ton âge tu peux dire j'ai 18 ans) ; 
  • les étrangers justifiant d’une profession légalement reconnue et à jour de leurs obligations fiscales qui sont autorisés à prendre part au scrutin.
Mais attention, les opérateurs ne durent pas dans ta région. Voila le programme pour te guider.


Programme de l’opération


*Du 3 au 9 mars 2015 : provinces d’Oudalan, du Seno, du Soum, du Yagha, du Bam, du Namentenga, du Sanmatenga et du Kourwéogo.

*Du 17 au 23 mars : Provinces du Bazega, du Nahouri, du Zoundwéogo, de l’Oubritenga, du Lorum, du Yatenga, du Zondoma et du Passoré.

*Du 31 mars au 6 avril : Provinces du Boulkiemdé, du Sanguié, de la Sissili, du Ziro, du Bougouriba, de la Loba, du Noumbiel et de Poni.

*Du 14 au 20 avril : Province de la Balé, du Banwa, de Kossi, du Mouhoun, du Nayala, du Sourou, de la Comoé, du Léraba, du Kénédougou et de Tuy.

*Du 28 avril au 4 mai : Province de la Gnagna, du Gourma, du Komondjari, du Kompienga, de la Tapoa, du Boulgou et du Koulpélogo.

*Du 12 au 18 mai : Provinces du Kadiogo, du Houet, du Kouritenga et du Ganzourgou.



Cependant, ceux qui ont perdu leur carte d’électeur peuvent s’adresser aux démembrements de la CENI ou directement à la CENI pour solliciter un duplicata.

#FESPACO2015 : Ce que j'ai vu !

Le FESPACO 2015 bat son plein !
Après un tour dans quelques salles de projections et les reportages vus et lus ci là je partage mes impressions :


    • La cérémonie d'ouverture belle en couleur a manqué de hauteur avec l'absence du président de la transition Michel KAFANDO représenté par le Premier Ministre de la transition  Yacouba Isaac ZIDA ;
    • La sonorisation dans la salle des sports de Ouaga 2000 n'était pas agréable car la salle n'est adaptée pour les cérémonies coté acoustique ;
    • Le matériel de sonorisation semblait défectueux vu le son qu'on avait ;
    • Les artistes annoncés pour la cérémonie d'ouverture n'étaient pas tous présents (Fatoumata Diawara annoncée était absente) ;
    • Les prestations d'Alif Naaba et Ismaël Lô étaient à la hauteur des attentes ;
    • La chorégraphie présentée par Irène Tassembedo était agréable. Malgré le court temps qu'elle a eut pour préparer cela ; 
    • Les salles de projections sont climatiser *beaucoup de cinéphiles ont fermé l’œil au moins 5 minutes dans les salles vu la chaleur qu'il fait dehors* ;
    • Le dispositif sécuritaire dans les lieux de projections et rassurant (fouille des sacs, passage au scanner, patrouille de Police *CRS et UIP*, etc) ;
    • Les rumeurs de non projection du film "Timbuktu" ont été éclaircies. Papy MichKa à dit qu'on va projeter "Timbuktu" ;
    • Dispositif sanitaire anti ébola à l'entrée des salles de projections (gel bactéricide), présence d'agents de santé et des sapeurs pompiers lors des évacuations des salles ;
    • Les petits marchants ambulants qui te vendent des objets d'art de 2.500 F.CFA à 8.500 F.CFA premier prix à débattre *bénéfice maximum recherché*,taximan aussi met son prix. Chacun fait ses affaires ;
    • Y a des gens qui sont autour des salles de projections pour faire "2 doigts" (pick pocket). Si la police ne vous voit pas, Dieu vous voit ;
    • Y en aussi là bas qui cherchent visa. Ils ne font rien avec femmes noires; elles connaissent tout ça ne les intéresse pas. Tout ce qu'ils veulent c'est femme blanche peu importe son âge ;
    • Il y a journée continue de travail de 7h à 14h et assez maquis dans la ville pour se désaltéré. Sinon il y a un espace marchand pour l'occasion du FESPACO 2015 sur les parcelles de l'ASECNA au quartier Patte d'Oie. On me dit à l'oreillette que la foire à coté de la mairie de Bogodogo n'est pas celle du FESPACO.  
    • Moi j'ai ma conseillère particulière pour le FESPACO : Isabelle !


    Le clap de début du FESPACO 2015 donné par le Premier Ministre

    "Run" un des films en compétition

    Je me demande si les agences de voyages ne peuvent pas prévoir une excursion dans la ville de Ouagadougou avec un guide pour les festivaliers. Egalement les hôteliers peuvent mettre à la disposition de leurs clients une navette pour les différents lieux de projections.
    Idées business !

    Bonne chance aux réalisateurs en compétition !

    mardi 3 mars 2015

    #FESPACO2015 : Danse traditionnelle bissa

    Au passage, je vous présente une petite vidéo de danse bissa. Vidéo en date du 15 février 2015 à Tenkodogo !


    Vidéo filmée de mon téléphone, so je sais que vous serez indulgents sur la qualité de l'image ! ;-) 

    Légalisation ou certification de documents ?

    Ce matin j'étais au Commissariat de Police de Ouaga 2000 pour des "légalisations" de documents (ce que certains parents appellent à tort "égalisation de documents. C'est peut-être l'action de rendre égaux les documents! :-)). 
    Dans l'attente, je me suis demandé ce que cette "légalisation" signifiait vu la rapidité de l'acte par rapport au temps que ça prenait bien avant. Voila ce que j'ai trouvé !


    Exemple de bureau de certification

    Qu'est ce que la légalisation ?

    La légalisation désigne la procédure par laquelle un fonctionnaire certifie l'authenticité de la ou des la ou des signatures apposées sur un document et, s’il s’agit d'un acte public, la qualité des personnes qui ont dressé l’acte ou dont l’acte émane. Seuls les documents originaux ou des copies conformes (pas de photocopies simples ni de scans) peuvent être légalisés. La légalisation ainsi d'attester : 

    • la véracité de la ou des signature sur le document présenté ;
    • la qualité du (ou des) signataire (s) de l'acte ;
    • l'identité du sceau (aussi appelé cachet, ou tampon ;-) ) ou du timbre apposé sur l'acte.
    La légalisation d'un acte se matérialise par l'apposition d'un cachet officiel.

    vendredi 27 février 2015

    #FESPACO2015 : Voici le programme officiel

    La 24 ème édition du FESPACO (Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou) est déjà lancée ! Du 28 février au 7 mars 2015, les festivaliers prendront d'assaut les salles de cinés et autres lieux de projections pour suivre les films en compétition, faire des rencontres professionnelles, prendre part aux débats etc. Le thème de cette édition est "Cinéma africain : production et diffusion à l'ère du numérique"

    Au total, 86 films seront en compétition dans les catégories suivantes :
    1. Longs-métrages de fiction (20 films)
    2. Courts métrages de fiction (22 films) 
    3. Documentaires (20 films)
    4. Séries télévisées (9 films)
    5. Film des écoles africaines de cinéma (15 films)
    On dénombre 2 films burkinabé en compétition long métrage ("Cellule 512" de Missa HEBIE et "L'œil du cyclone" Sékou TRAORE) et 3 films dans la compétition pour le poulain d'or (court métrage : "la dot" de Tahirou Tasséré Ouedraogo, "Malika et la sorcière" de Boureima NABALOUM et "Twaaga" *du gourounssi* Cédric IDO)

    Voici le programme officiel de ce 24 ème FESPACO

    DATES
    HEURES
    ACTIVITES
    LIEUX
    VEN 27 FÉV 2015

    Installation des exposants au Marché du film / MICA
    SIAO



    SAM 28 FÉV 2015
    08 H
    Parade
    Artères de la ville
    16 H
    Cérémonie officielle d’ouverture
    Palais des sports (Ouaga 2000)
    21H
    Veillée d’hommage à Khady Sylla, Abalo Kilizou,Sénéfa Coulibaly, Andrée Davanture, Adama Sallé, Bakary Diallo, ……Projection de films Hommage aux cinéastes disparus
    Ciné Burkina




    DIM 1erMARS 2015  

    07H
    Cérémonie de libation. Hommage aux disparus du cinéma africain
    Place des cinéastes
    09H
    Baptême de rue « Sotigui Kouyaté »
    Route de Pô
    08H-18H
    MICA
    SIAO
    08H
    Projection de presse
    Ciné Burkina
    Ciné Neerwaya
    11H
    Ouverture Officielle du MICA
    SIAO
    16H
    Cérémonie d’ouverture professionnelle
    Ciné Burkina
    20H30
    Projections de films
    Salles de cinéma
    22H30
    Projections de films
    Salles de cinéma
    22H30-01H
    Ouverture des Nuits musicales du FESPACO
    Siège du FESPACO






    LUN 02 MARS 2015
    08H-18H
    Journée de l’Egypte. Invité d’honneur du festival

    08H
    Projection de presse
    Ciné Burkina
    Ciné Neerwaya
    08H-18H
    MICA
    SIAO
    10H
    Petit déjeuner de presse de TV5 Monde
    Golden Tulip / Silmandé
    10H-12H
    Ouverture des débats forum
    Liptako Gourma
    11H
    Ouverture Espace Jeunes
    CENASA
    16H
    Conférence de presse des donateurs de prix spéciaux
    Liptako Gurrma
    16H
    Projections de Films
    Ciné Burkina
    Ciné Neerwaya
    19H
    Soirée TV5 MONDE
    Golden Tulip / Silmandé
    20H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    22H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    00H-03H
    Nuits musicales du FESPACO
    Siège du FESPACO








    MAR 03 MARS 2015
    08H
    Projection de presse
    Ciné Burkina
    Ciné Neerwaya
    08H-18H
    MICA* Espace Jeunes
    SIAO CENASA
    09H
    Table ronde des partenaires du CERAV/AFRIQUE : Problématique de la mise en œuvre de la convention 2005 de l’UNESCO, sur la Diversité des expressions culturelles
    Hôtel Avenir
    11H
    Journée cinématographique du Burkina
    SIAO
    09H-12H
    Débats forum
    Liptako Gourma
    11H
    Projections de Films
    Ciné Burkina
    Ciné Neerwaya
    16H
    Projections de Films
    Ciné Burkina
    Ciné Neerwaya
    18H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    20H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    22H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    00H-03H
    Nuits musicales du FESPACO
    Siège du FESPACO






    MER 04 MARS 2015
    08H
    Projections de presse
    Ciné Burkina
    08H-18H
    MICA Espace Jeunes
    SIAO CENASA
    09H-12H
    Débats forum
    Liptako Gourma
    10H
    Ouverture du colloque sur le thème : « Cinéma africain : Production et diffusion à l’ère du numérique »
    Conseil burkinabé des chargeurs (CBC)
    11H
    Projections de Films
    Ciné Burkina
    Ciné Néerwaya
    16H
    Projections de Films
    Ciné Burkina
    Ciné Néerwaya
    18H30
    Soirée Canal+ / FEPACI
    Projections de Films
    Golden Tulip / Silmandé Salles de cinéma
    20H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    22H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    00H-03H
    Nuits  musicales du     FESPACO
    Siège du FESPACO







    JEU 05 MARS 2015
    08H
    Projections de presse
    Ciné Burkina
    Ciné Néerwaya
    08H-18H
    MICA Espace Jeunes
    SIAO CENASA
    09H-12H
    Débats forum
    Liptako Gourma
    11H
    Projections de films
    Ciné Burkina
    Ciné Néerwaya
    16H
    Clôture du colloque sur le thème : « Cinéma africain : Production et diffusion à l’ère du numérique »
    Conseil burkinabè des chargeurs (CBC)
    16H
    Projections de Films
    Ciné Burkina
    Ciné Néerwaya
    18H
    2è Nuit de la série / PATOU FILMS
    Conseil burkinabè des chargeurs (CBC)
    18H
    Soirée l’Afrique au féminin (Canal +)
    Institut Français
    18H30
    Soirée Radio Omega
    Golden Tulip / Silmandé
    18H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    20H30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    22H-30
    Projections de Films
    Salles de cinéma
    22H-01H
    Nuits musicales du FESPACO
    Siège du FESPACO







    VEN 06 MARS 2015
    07H
    Cérémonie du faux départ du Mogho Naaba
    Palais du Mogho Naaba
    08H
    Projections de presse
    Ciné Burkina
    Ciné Néerwaya
    08H-18H
    MICA Espace Jeunes
    SIAO CENASA
    09H-12H
    Débats forum
    Liptako Gourma
    11H
    Cérémonie de clôture du MICA
    Projections de films
    SIAO
    Ciné Burkina / Ciné Neerwaya
    16H
    Cérémonie de remise des prix spéciaux
    SIAO-Pavillon du Soleil levant
    18H30
    Projections de films
    Salles de cinéma
    20H
    Nuit du court métrage (CANAL+) / La Guilde
    Palace Hôtel
    20H30
    Projections de films
    Salles de cinéma
    21H
    Soirée Royal Air Maroc
    Laïco hôtel
    22H30
    Projections de films
    Salles de cinéma
    00H-03H
    Nuits musicales du FESPACO
    Siège du FESPACO
    SAM 07 MARS 2015
    09H
    Clôture de l’Espace Jeunes
    CENASA

    10H
    Colloque consacré aux nouveaux enjeux de la production et de la circulation des œuvres africaines à l’heure du numérique par Lagardère / DIFFA et l’Ambassade de France
    Institut Français

    16H
    Cérémonie officielle de clôture
    Palais des sports (Ouaga 2000)

    21H
    Projection du Grand Prix de  l’Etalon de Yennenga
    Ciné Burkina

    21H
    Projections des films primés
    Salles de cinéma

    23H
    Projections de films primés
    Salles de cinéma

    22H-05H
    Nuits musicales du FESPACO
    Siège du FESPACO
    DIM 08 MARS 2015

    DEPART DES FESTIVALIERS