Hier 03 août 2012, le Ministre des Transports et de l’Economie Numérique (Maître Gilbert Noel OUEDRAOGO) a initié un débat sur la problématique de la sécurité routière au Burkina Faso. Le débat a été lancé dès 17h30 a par ce post du Ministre sur le mur de son compte facebook ==>
“Bonsoir cher (e)s ami (e)s,
La sécurité routière est devenue un véritable problème de santé publique. Ainsi, au regard de l’importance que chacun de nous attache à cette question, je souhaite que ce troisième débat se déroule dans le même état d’esprit de respect mutuel et de propositions fructueuses que lors de nos précédentes discussions.
Bienvenue à toutes et à tous. Le débat est ouvert.
Me GNO”
De 17h30 à 19h donc les échanges se sont déroulés à bâton rompus (Je ne sais pas qui pouvait frapper qui vu que c’était dans un environnement virtuel ) entre internautes. On dénombrait plus de 160 commentaires à la fin des débats (les commentaires continuent toujours à tomber sur le post).
Les problèmes soulevés tournaient autour :
- du port de casque (je n’en ai pas moi),
- de la méconnaissance du code de la route par les usagers,
- l’étroitesse des voies,
- de l’application des sanctions,
- de la vétusté du parc automobile (Enitaya, Ocomar, Cyriac on vu l’état des taxis de Ouaga),
- de la présence des tricycles,
- etc …
Des solutions trouvées aux différents maux se résument :
- à l’enseignement du code de la route à l’école (collège, lycée, …);
- la poursuite de la sensibilisation et de l’application des sanctions,
- l’adoption d’un document de stratégie qui traduit la vision du gouvernement;
- la création de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) et du Conseil national de sécurité routière qui est un cadre de concertation de toutes les parties prenantes ;
- la mise en train d’actions de communication (Les téléfilms et spots télé), de contrôle – sanctions (Charge à l’essieu, lutte contre les mauvaises pratiques dans la circulation) ;
- l’institutionnalisation de la journée nationale de la sécurité routière tous les 15 novembre ;
- l’élaboration d’un plan national de contrôle routier.
Un commentaire du ministre disant ceci :
“Le port du casque est obligatoire [...] il y a un texte en la matière qui oblige le vendeur de livrer la moto avec le casque assorti d’une pénalité allant de 1 000 000 à 25 000 000 F CFA en cas de refus de livraison de la moto avec le casque.”
Là je me pose 2 questions :
- Existe-t-il une structure de contrôle de la qualité des casques? Parce que j’en ai été victime. Un casque qui tombe et se casse tout seul!
- Pour être “vendeur” de moto faut-il avoir un agrément du ministère des transport ou la seule inscription au RCCM suffit ?
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